L’être humain nait ouvert à ce qui l’entoure, prêt à entrer en contact avec son environnement après en avoir appréhendé les contours et avoir appris à poser ses limites. C’est ce qui ponctue son développement et que nous, parents, anciens, sages, avons la responsabilité d’accompagner.
Dans cette interaction avec ce qui nous entoure, il y a bien évidemment la notion de
« partage »: je donne, je reçois, dans un mouvement fluide, naturel et perpétuel. C’est un euphémisme de dire combien cette valeur a presque totalement disparu du mode économique et sociétal dans lequel nous vivons…
! L’économie de marché, la recherche du profit, l’individualisme croissant, font de notre environnement un milieu où le partage a perdu sa noblesse et même son sens véritable.
Sur la Terre des Vents d’Âmes, nous partageons avec celles et ceux qui nous rendent visite nos richesses les plus simples: le temps, l’ espace, les connaissances, notre table,
notre simplicité, notre authenticité et notre joie de vivre. Convaincus que la richesse ne sert à rien si elle n’est pas partagée. Alors avec gratitude, nous bénissons les cadeaux
que nous recevons en retour : sourires, compétences, moments inoubliables, élans nouveaux, projets qui prennent forme (les nôtres et les vôtres!),
envies nouvelles …
Bien sûr, pour certaines prestations, nous recevons de l’argent. Cette valeur monétaire dont la notion a été totalement pervertie et qui fait pourtant partie du mouvement de la vie.
Notre vision est que l’argent une énergie qui circule (mouvement!). Nous la recevons avec gratitude et la réinjectons dans la Terre des Vents d’Âmes pour nourrir le cycle du Vivant : le vivant à l’intérieur de soi et sur cette belle Terre d’Accueil. Nous pourrions presque dire : ce que vous apporterez comme participation financière vous sera restitué puisqu’elle contribuera à enrichir ce lieu d’accueil, autant qu’à permettre à ses hôtes de subvenir à leurs besoins et à vous accueillir avec la générosité qu’ils désirent exprimer…
« Si tu as de nombreuses richesses, donne de ton bien,
si tu possèdes peu, donne de ton cœur »
Proverbe arabe