Cette notion d’autonomie alimentaire signifie pour nous bien autre chose que de subvenir à nos besoins en matière de nourriture.

Bien sûr nous n’achetons plus aucun légume à l’extérieur et très peu de fruits. Mais nous avons besoin de nous approvisionner en quantité d’autres choses, que nous achetons principalement auprès des producteurs locaux.

Ce que nous entendons par « autonomie », c’est d’apprendre à nous passer de tout ce qui n’est pas à portée de nos paniers: consommer sauvage, adapter notre manière de cuisiner, de transformer, de stocker… Cela nous ouvre à une curiosité permanente à de nouvelles solutions et à une créativité en tout. Cela nous invite également à suivre les rythmes de la nature et de ses cadeaux: il ne nous vient pas à l’esprit de manger des fraises hors saison, ou bien alors celles du jardin qui auront été séchées. Pas plus que les aubergines, si ce ne sont celles qui se prélassent dans l’huile d’olive. Ou bien les haricots… lacto-fermentés (ce qui nous économise l’énergie pour les stériliser ou les surgeler…)

Ce choix d’aller vers une autonomie maximum (nous ne parlons pas d’autarcie!) nous invite à être vigilants à notre relation au Végétal et à notre manière de nous inscrire dans la Grande Roue de la Vie, en lien avec tous les règnes. C’est un choix fort, exigeant, impliquant à de multiples niveaux. Et c’est un choix riche, passionnant et inspirant pour de nombreuses personnes qui nous visitent.

Alors: bienvenue au Pays des Mille et Un Possibles!